• Prologue

    C'est si dur de se savoir dangereuse pour ceux que l'on aime. Ignorer les conseils et les avertissements qu'on vous donne et continuer à vivre dans la plus totale indifférence, une vie normale. Erreur à  ne plus jamais commettre. J'ai tué des tas et des tas de gens. Évidement je n'en n’étais pas consciente mais c'est dur de contester lorsqu'on se réveille et que l'on est couvert du sang de quelqu'un d'autre. Je n'ai jamais eu de conséquence car je n'étais pas moi-même. Mais un jour ils en ont eu assez. Ne pouvant se résoudre à m’exécuter, ils m'ont abandonné sur une île flottante au-dessus des nuages et on jeter un sort à mes ailes pour que je ne puisse pas m'enfuir. J'ai passé 10 ans, seule sur cette île ayant pour seule compagnie une louve géante qu'ils ont pris la peine de laisser pour éviter que je ne me sente trop seule et un petit hérisson qui comme moi avait été abandonné là. Et puis, lorsque je me suis enfin résolu à passer ma vie seule, IL est arrivé.

     

    - Je n'avais pas le droit de venir et je ne peux pas rester donc, à mon signal, fuit!

    - Quoi ?? Mais Pourquoi ?!!

    - Krad.

     

    La seule mention de ce nom suffit à faire trembler chaque cellule de mon corps. Soudainement, le sort qui scellait mes ailes disparut, et suivant cela, le sort qui me détachait du reste de notre peuple se ranima. Quoi que j’aurais préféré le contraire. Les sentiments de tout le monde m’ont envahi en même temps et je me suis effondrer sur le sol humide de ma prison. Douleur, Chagrin, peur, désespoir mais au-dessus de tout cela, une terreur pure, et sans cesse grandissante. Graduellement, le silence fut, laissant un sentiment de vide extrême, voir même douloureux. Il m’a fallu au moins deux bonnes heures pour sortir de ma torpeur et être capable de me relever.  J’avais une horrible sensation, comme si quelqu’un m’avait éventré et un coup d’œil à mon ami m’informa que je n’étais pas la seul.

    - Qu’est-ce que… commençai-je.

    J’ai été soudainement interrompu par une sorte de vrombissement sourd suivi d’un sentiment horrible comme si une chose affreuse approchait à une vitesse folle.

    - Merde, fuit ! Me cri mon sauveur. On doit se séparer pour le semer
    - Ne me laisse pas seule, criai-je, les larmes aux yeux.
    - Je te retrouverai, promis.

    Le vrombissement ne cessait de s’assourdir. Je me suis dépêcher de rapetisser mes deux amis et mon libérateur et moi nous somme envoler dans une direction différente. Je volais à vitesse maximale depuis au moins 10 minutes quand le sentiment d’être poursuivi par l’entité disparut. Enfin, le soulagement fut de courte durée car du coté où mon ami était parti devint blanc tout d’un coup suivi d’une détonation et d’une géante explosion.

     

    - NON !!! Criai-je, DAAAARK !!!!!!


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